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La place du dessin au cours des époques les plus marquantes

Le dessin a toujours été un allié. Cet art a marqué les grandes périodes historiques et évolue régulièrement en s'inventant de nouveaux supports. Dessiner a de tous temps été un besoin pour l’homme.

La préhistoire : premières esquisses et modélisations réussies

L’art pariétal, durant la Préhistoire, est certainement né d’un besoin impérieux de communiquer. Si les images symboliques et figuratives dessinées dans les grottes sont chargées de significations, et même si certains n'ont pas la capacité de capter la réelle signification de ces dessins, il est à la portée de tous de comprendre le message transmis, de l'interpréter en tenant compte de sa culture et de ses codes.

Les hommes préhistoriques utilisaient, pour réaliser ces dessins, des fusains charbon de bois pour les images de couleur noire et l’hématite pour les images de couleur rouge : ces fusains étaient projetés directement sur les murs en pierre avec la main, les doigts, la bouche ou avec des pinceaux réalisés avec des crins d’animaux ou fibres végétales.

De -3500 à -476 ont été inventées les premières écritures, des symboles dessinés et gravés dans la pierre sur des tablettes d’argile. Les outils privilégiés alors pour poser l’encre sont le roseau taillé en pointe, appelé calame ou la plume d’oiseau.

L'antiquité : écriture et dessins évoluent

A l'époque des pyramides, les égyptiens ont recours à des calculs mathématiques pointus mais également à une mise sur papyrus de formes et symboles à l’aide d’un pinceau végétal imprégné d’encre au carbone pour la couleur noire et d’encre à l’ocre rouge. Ces dessins sont des représentations imagées que l’on qualifierait aujourd’hui d’esquisse ou de croquis, comme sur le célèbre papyrus de Rhind ou celui d’Ahmès.

L’art et la construction deviennent rapidement indissociables et cela se confirme au Moyen-Âge durant lequel débute la construction des lieux cultes. Sur parchemins, supports en peau d’animal, se dessinent les plans d’églises, basiliques, cathédrales, mosquées, temples, etc. Certains architectes reproduisent, grâce aux dessins, des monuments construits afin de s’en inspirer.

Le parchemin, alors couramment utilisé, est peu à peu remplacé par le papier, plus économique. Après l'apparition de l’imprimerie en Occident au 15e siècle, les plans architecturaux sont plus détaillés et gardent une approche esthétique et religieuse.

Le dessin technique et l'architecture

Les temps modernes sont marqués par la construction d'édifices pour la royauté : châteaux, structures à visée militaire tels que fortifications et créations urbaines : parcs et jardins.
Les plans réalisés pour l'édification du château de Coucy par exemple, sont semblables aux dessins éclatés actuels. Chaque pièce est nommée par une lettre. L’esthétique, la fonctionnalité et l’intérêt militaire sont bien étudiés pour ne rien laisser au hasard.

Mais, c'est bien l’ère industrielle qui va bouleverser les pratiques du dessin avec l’apparition de supports innovants. Au XIXe siècle est créé le papier calque, un papier transparent utile pour dessiner ou reproduire à l’identique un dessin artistique ou technique. Les dessinateurs utilisent l’encre de Chine ou le crayon car les inscriptions sur ce papier sont faciles à corriger par grattage ou gommage. Au début du XXe siècle, la totalité des dessins industriels se réalisent sur papier calque.

Cette invention a conduit à la création de la diazographie : les plans sont reproduits en bleu sur fond blanc, simplement par contact. Cette technique a permis la copie de plans d’architectes et dessins industriels.

Les supports innovants et logiciels de dessin

Avec l’apparition d’autres méthodes de reprographie, la généralisation de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur), la modernisation des tables traçantes... la diazographie a été abandonnée.
Parmi les nouvelles pratiques : le
Dessin Assisté par Ordinateur (DAO). Les plans sur papier disparaissent au profit de plans numériques. Les dessins techniques sont alors exécutés avec un logiciel de DAO. La souris et le clavier remplacent le crayon. D’abord en 2D, les dessins numériques sont aujourd'hui visibles en 3D. Le BIM, Building Information Modeling, complète le DAO en favorisant l’intégration de la Modélisation des Informations du Bâtiment. Contenant des données intelligentes et structurées, le plan numérique devient une maquette numérique paramétrique 3D.

Ainsi, la conception des dessins évolue constamment et l’échange se fait de manière numérique et sécurisée avec le cloud. Matériels, raccordements réseau et logiciels assurent un libre accès aux ressources et s'adaptent automatiquement à la demande en capacité de stockage et puissance de calcul. Ces ressources mutualisées sont accessibles à plusieurs utilisateurs simultanément, n’importe où dans le monde.

Enfin, rappelons que le dessin industriel est indispensable dans d’innombrables domaines : BTP (Bâtiment et Travaux Publics) et VRD (Voirie et Réseaux Divers), topographie, BET (Bureaux d’Études Techniques), architecture, mécanique, électronique, électricité, menuiserie, chaudronnerie, tuyauterie, construction métallique, aéronautique...